J'Assure !

 

 

Assurer, une responsabilité qu'il ne faut pas prendre à la légère !

De nombreux paramètres aléatoires entent en jeux dans la notion d'assurage comme les déplacements de l'assureur, l'appareil d'assurage, le tirage, l'environnement (toits, vires, etc.), la qualité et l'état de la corde, la longueur de corde au moment de la chute.  

Pour mettre toutes les chances de son côté, l'appareil d'assurage doit être adapté à la situation et à l'assureur.  

Résultat de recherche d'images pour "attention" Dimension de corde inadaptée, corde à l'envers, mouillée ou gelée, came débrayée, autant d'accidents mettant en cause des appareils d'assurage qui ont démontré une mauvaise utilisation liée à un défaut de lecture de la notice.  

Apprendre à assurer demande plusieurs séances et nécessite une adaptation permanente à l'autre et à l'environnement.

L'assureur est sans cesse amené à prendre des décisions concernant la sécurité du grimpeur ou de la cordée. Il doit anticiper et réajuster ses propres actions en fonction de celles du grimpeur en tenant compte de la fluctuation permanente du rapport longueur de corde - hauteur de chute potentielle ainsi que de l'impact que l'environnement peut avoir sur les conséquences de la chute. 

Il doit, dans l'ordre de priorité, éviter la chute au sol ou sur vire, éviter la blessure par contact en séchant trop la chute, éviter de gêner le grimpeur dans sa progression en lui donnant le mou ou bon moment.

1- Notion de facteur de chute

 

Schéma facteur de chute théorique.Le facteur de chute est utilisé pour quantifier la sévérité de la chute en escalade. Le facteur de chute théorique est compris entre 0 et 2. C'est le rapport entre la hauteur de la chute et la longueur de corde. 

La sévérité de l'arrêt de la chute diminue avec l'augmentation de la hauteur de chute car plus la corde est longue, plus sa capacité d'absorption est importante. On dit que le modèle du facteur de chute est théorique car il ne prend pas en compte les paramètres importants que sont le tirage, le type d'appareil d'assurage, le déplacement de l'assureur ou le frottement de la corde sur le rocher et dans les dégaines. 

Fth = Facteur de chute théorique = Hauteur de chute (hauteur de chute du grimpeur) divisé par la longueur de corde (longueur de corde entre assureur et grimpeur). 

FR = Facteur de chute réel = Hauteur de chute (hauteur de chute du grimpeur) divisé par la longueur de corde efficace (longueur de corde qui travaille réellement). 

Schéma facteur de chute réel.Les frottements empêchent la totalité de la corde de s'allonger. Ainsi, seule une partie de la corde (trait plein) va absorber l'énergie de la chute : on la nomme longueur de corde efficace. Il convient alors de parler du facteur de chute réel.

On comprends alors due si le grimpeur ne prend pas les précautions nécessaires pour éviter le tirage, le facteur de chute réel peut très rapidement augmenter. Dans ce cas, la chute sera plus sévère pour le grimpeur. 

L'allongement statique est intimement lié à la force d'arrêt d'impact. Un allongement important signifie une bonne élasticité de la corde. Il est préférable de se fier à la force d'impact et à l'allongement statique plutôt qu'au nombre de chutes..

 

2- Le choix de l'appareil

 

Avertissement :  

- Lire attentivement la notice technique des appareils avant utilisation. 

- La compréhension des éléments de la notice fabriquant est indispensable à la compréhension de ce qui suit. 

- Maîtriser ces techniques demande formation et entraînement. 

- Validez avec un professionnel votre capacité à reproduire ces techniques seul, en situation.

 

Il sera différent selon son utilisation mais inutile de se mettre en quête de l'appareil parfait, il ne fait nul doute que l'assureur n'est autre que celui qui tient l'appareil et non l'appareil lui-même.

En outre, les appareils sont vendus avec des notices qu'il convient de lire attentivement avant utilisation.     

    A- Cordes doubles  

Voies de plusieurs longueurs, 1 seul appareil pour 3 Utilisations :

- Assurage du premier de cordée.

- Assurage de 1 ou 2 seconds depuis un relais.

- Descente en rappel. 


Résultat de recherche d'images pour "reverso escalade"       A - Assureur descendeur passif type Reverso. Il est passif pout l'assurage en tête mais devient auto-bloquant pour l'assurage des seconds depuis un relais grâce au 3° mousqueton en travers (voir photo ci-contre).

 

 

      Edelrid Mega Jul Sport - vert/argentB - Appareil à freinage assisté style Mégal Jul. Il ressemble à un frein classique mais lors d'une chute, il fait office d'autobloquant en venant pincer la corde, l'empêchant de filer. Très complet, il peut accueillir cordes simples ou doubles, permet d'assurer premiers et seconds et descendre en rappel. Il existe un modèle qui ne nécessite pas d'autobloquant supplémentaire style ficelou pour la descente en rappel. 

Résultat de recherche d'images pour "attention"Certains appareils nécessitent l'utilisation d'un mousqueton HMS large.       

  

    B- Cordes simples

Voies de 1 seule longueur en SAE ou en falaise. L'appareil est utilisé pour assurer un premier de cordée en tête ou un second en moulinette.

Il est également possible de grimper avec une corde simple en voies de plusieurs longueurs sous réserve de compréhension de la technique et si l'environnement s'y prête. (voir paragraphe 4-F Assurage au GRIGRI en voies de plusieurs longueurs).

Petzl Reverso 4 Vert 2018 taille Unique    A - Appareil d'assurage classique ou passif (Verso ou Reverso). Le système fait coulisser la ou les cordes avec plus ou moins de puissance de freinage selon les appareils.  

Résultat de recherche d'images pour "attention"La maîtrise de la corde lors de la chute reste conditionnée à une vigilance importante de l'assureur. En cas de défaillance de ce dernier (malaise, impact contre la paroi, chutes de pierre), il peut lâcher la corde et il n'existe pas de sécurité.  

L'utilisation de gants est vivement conseillée notamment lors d'utilisation de cordes neuves ou fines.  

 GRIGRI® +    B - Appareil à freinage assisté (le premier conçu du genre et le plus utilisé est le Grigri de Petzl). La première génération GRIGRI acceptait un diamètre de corde supérieur à 9.8 mm. La deuxième génération GRIGRI 2 s'est adaptée à la diminution des diamètres de cordes. 

La dernière génération GRIGRI+ avec la démultiplication de la poignée procure un contrôle de défilement exceptionnel de la descente. Avec ses 2 modes d'assurage selon les besoins, moulinette ou assurage en tête et la poignée anti-panique offrent un assurage plus confortable et plus sûr et rendent cet appareil particulièrement adapté.  Lire la suite 

Principe : Lors de la chute du grimpeur, il n'est pas rare de voir l'assureur happé vers la paroi surtout lorsque la différence de poids est conséquente. Le réflexe peut-être alors de lâcher la corde si l'impact est trop violent. En cas d'accident (chute de pierre), de malaise, de brûlure, ou encore de distraction, l'assureur peut être également amené à lâcher la corde. C'est ce qui a motivé la mise au point du système autobloquant qui permet le blocage de la corde par défaut sans que cela dispense pour autant de tenir la corde du bas. En effet, suivant les circonstances (appui sur la came, défaut d'utilisation ou de l'appareil), le blocage n'est pas garanti à 100%). C'est pour cela que l'on parle plus aisément de freinage assisté. 

Il faut retenir qu'aucun appareil à lui seul ne peut garantir la sécurité du grimpeur. Il ne s'agit pas de voir dans l'autobloquant un outil de déresponsabilisation mais l'humain étant faillible, il faut y voir plutôt un maillon de sécurité supplémentaire et non négligeable de la chaîne d'assurage.

Très loin d'être un outil de déresponsabilisation, le GRIGRI demande au contraire un réel apprentissage et une vigilance de tous les instants pour donner le mou sans à-coups.

Il est, au même titre que les autres assureurs à freinage assisté, le meilleur allié de l'assureur pour garantir la sécurité du grimpeur de part son système auto-bloquant qui a fait ses preuves et sauvé de nombreuses vies mais également par le fait qu'il oblige l'assureur à la vigilance constante sous peine de se voir bloquer la corde au moment de donner du mou.

Résultat de recherche d'images pour "attention"Bien lire la notice et notamment le diamètre de corde compatible avec chaque appareil. 

Le GRIGRI + est compatible avec des cordes à simple dynamiques (CE EN 892). de diamètre de 8.5 à 11 mm, optimisé entre 8.9 et 10.5 mm.

Résultat de recherche d'images pour "attention"Attention, même si vous utilisez une corde dans la gamme de diamètre autorisée, vous devez rester vigilant sur le fonctionnement du GRIGRI avec cette corde.

La compatibilité entre votre GRIGRI et la corde utilisée n’est pas uniquement liée au diamètre de la corde. La texture de la corde, les traitements de gaine des cordes neuves, l’humidité, l’état d’usure, le gel jouent un rôle primordial sur le comportement de votre GRIGRI à l’assurage, ou à la descente.

À chaque fois que vous êtes amené à utiliser une corde différente de votre corde habituelle, soyez prudent et familiarisez-vous à assurer, ou descendre, avec cette corde.

 

C- Conséquences de l'appareil d'assurage sur la chute

Les résultats présentés dans le conseil ci-dessus correspondent à des chutes assurées sur GRIGRI 2. Afin de déterminer l’influence de l’appareil d’assurage, les mêmes chutes ont été refaites en remplaçant le GRIGRI 2 par un REVERSO 4. Le protocole de test est inchangé : la seule variable est l’appareil d’assurage.

Les résultats sont influencés par le glissement dans l’appareil d’assurage et donc par la poigne de l’assureur. La variabilité est donc élevée ; ces résultats ne peuvent pas être généralisés à toutes les situations et permettent seulement de quantifier, dans les grandes lignes, l’influence de l’appareil d’assurage.

 
Influence de l'appareil d'assurage 1Influence de l'appareil d'assurage 2Influence de l'appareil d'assurage 3
 
 
Influence de l'appareil d'assurage 4

 

Le glissement dans le REVERSO 4 a pour effet de limiter les efforts en jeu. La différence entre GRIGRI et REVERSO 4 peut être importante : jusqu’à 30 % d’effort en moins au niveau de l’ancrage.

Le grimpeur ressent un arrêt plus doux avec le REVERSO 4 dans ces configurations.
L’assureur est moins sollicité, le choc est moins fort du fait du coulissement de la corde. Cependant, la maîtrise de la corde, et donc l’arrêt de la chute, reste conditionnée par une vigilance importante de l’assureur. L’appareil d’assurage doit être adapté à la situation.
Le glissement dans le REVERSO 4 augmente le déplacement du grimpeur : il faut être particulièrement vigilant en cas de risque de chute au sol ou sur des vires. Ce glissement peut rendre l’arrêt d’une chute particulièrement délicat pour l’assureur : il est indispensable d’utiliser des gants, notamment avec une corde fine et neuve. 
 

D- Efforts en jeu lors d'une chute

Afin de déterminer les efforts réellement rencontrés sur le terrain, Petzl a réalisé une série de chutes avec des grimpeurs dans trois configurations, correspondant à des facteurs de chute de plus en plus élevés. 

Les résultats présentés sont valables sur les seules configurations testées et ne peuvent pas être généralisés à toutes les situations. Ils permettent cependant de mettre des valeurs sur des chutes impliquant des personnes réelles. Afin de s'assurer de la répétabilité de notre protocole, chaque test a été répété au moins trois fois. Malgré leur volonté de rigueur dans le protocole, l’incertitude de mesure liée à ces résultats reste importante. On peut l’estimer à + ou - 0,3 kN. Les efforts présentés sont donc le résultat de la moyenne des différentes répétitions et sont arrondis à 0,5 kN.

Petzl a fait le choix de nous concentrer sur les efforts au niveau du grimpeur, de l’assureur et du dernier point clippé. Cependant, la seule valeur de l’effort ne permet pas de caractériser une chute. D’autres paramètres entrent en jeu pour quantifier la sévérité d’une chute, notamment le temps de montée en effort, la direction de sollicitation. Ces différents paramètres ne sont pas étudiés ici et feront l’objet d’une publication ultérieure.

Facteur 0.3 : Cette première série correspond à une configuration courante en escalade.

Conditions d'essai :

Schéma de test pour F = 0,3

  - Grimpeur : 80 kg

  - Assureur : 80 kg

  - Longueur de corde : 6,9 m

  - Hauteur de chute : 2 m

  - Corde : VOLTA 9,2 mm

  - Appareil d’assurage : GRIGRI 2

Pour assurer une certaine répétabilité, le grimpeur chute toujours depuis la même position et l’assureur est neutre (la chute n’est pas dynamisée).
Pour cet essai, nous avions fait le choix de ne pas clipper la première dégaine, afin de ne pas bloquer le déplacement de l’assureur. 

Résultats

Grimpeur

Fchoc ≈ 2.5 kN

La chute est perçue par le grimpeur comme bien amortie.

On peut noter un déplacement important du grimpeur, malgré la faible hauteur de chute. 

Assureur : Fchoc ≈ 1.5 kN

La chute est facile à arrêter pour l’assureur.

Ancrage : Fchoc ≈ 4 kN 

Remarque : Malgré la faible hauteur de chute, le grimpeur ne finit pas loin du sol. Ce déplacement important s’explique par deux points :

- le tracé de la voie étant rectiligne, il y a peu de frottements dans les dégaines,
- la première dégaine n’étant pas clippée, le déplacement de l’assureur n’est pas limité.

Cette situation est classique en salle, où le risque principal est la chute au sol.

Conseil : Le mousquetonnage systématique de la première dégaine permet de réduire le risque de chute au sol, en limitant le déplacement de l’assureur.


 

Facteur 0.7

Schéma de test pour F = 0,67Cette deuxième configuration correspond à une chute en grande voie en début de longueur. 

Conditions d’essai :

  - Grimpeur : 80 kg

  - Assureur : 80 kg

  - Longueur de corde : 3 m

  - Hauteur de chute : 2 m

  - Corde : VOLTA 9,2 mm

  - Appareil d’assurage : GRIGRI 2

L’assureur est vaché au relais avec une longe de 80 cm. Cette longueur est choisie en fonction de l’emplacement du relais : l’assureur étant placé sous une arête, la longe de 80 cm permet de limiter le déplacement de l’assureur.

Le relais n’a pas de liberté de mouvement, il est équivalent à un point fixe. Nous avons fait ce choix pour augmenter la répétabilité des essais. Un relais plus classique donnera plus de liberté de mouvement à l’assureur et donnera donc des efforts moins importants. En revanche, le dernier point clippé a une liberté de mouvement importante ; avec un ancrage moins long, les efforts seraient plus importants. 

Résultats

Grimpeur : Fchoc ≈ 3 kN

La chute est impressionnante pour le grimpeur, mais n’est pas douloureuse. 

Assureur : Fchoc ≈ 2 kN

L’effort n’est pas très important, mais l’assureur est arrêté brutalement dans le relais. L’arrêt de la chute peut être délicat si l’assureur se fait surprendre.

Ancrage : Fchoc ≈ 5 kN 

Une première série de tests a été réalisée sans point de renvoi sur le relais. Le premier point étant décalé à droite par rapport au relais, l’assureur était sollicité latéralement lors de la chute, puis arrêté brutalement par sa longe. Une telle sollicitation est difficile à supporter pour le corps humain.
Un point de renvoi à l’aplomb du relais (ou à défaut sur le relais) permet d’assurer une sollicitation de l’assureur dans l’axe : l’arrêt de la chute est moins douloureux et donc plus facile.


 

 

Facteur 1

Cette configuration correspond à une chute en grande voie au départ du relais.

Schéma de test pour F = 1Conditions d’essai :

  - Grimpeur : 80 kg

  - Assureur : 80 kg

  - Longueur de corde : 3,6 m

  - Hauteur de chute : 3,6 m

  - Corde : VOLTA 9,2 mm (Fchoc : 8,6 kN)

  - Appareil d’assurage : GRIGRI 2

L’assureur est vaché au relais avec une longe de 80 cm.
Le relais n’a pas de liberté de mouvement, il est équivalent à un point fixe.

Résultats
Grimpeur : Fchoc ≈ 4 kN
Une telle chute est impressionnante pour le grimpeur et reste rare sur le terrain. En revanche, l’effort est tout à fait supportable.

Assureur : Fchoc ≈ 2 kN
Comme pour le facteur 0,7, l’assureur est arrêté brutalement dans le relais : l’arrêt de la chute peut être douloureux et délicat

Ancrage : Fchoc ≈ 6 kN

L’effort obtenu à l’ancrage est important.Une telle sollicitation aura peu d’influence sur un ancrage fixe irréprochable.  En revanche, elle sera critique sur une protection précaire type petit câble ou mauvais piton.

La mise en mouvement de l’assureur contribue à dissiper l’énergie mise en jeu sur la chute et ainsi à limiter les efforts. De ce fait, nous conseillons à l’assureur d’avoir une grande longe pour permettre son déplacement. La longueur devra évidemment être adaptée à l’environnement.Le premier point au départ du relais doit être irréprochable.

 

Conclusion : Ces essais ont permis de mettre des valeurs sur des chutes impliquant des personnes réelles. Ces valeurs nous serviront de base par la suite pour étudier certains points particuliers de la chute.
Valeurs sur des chutes impliquant des personnes réelles
 

 

3- Assurer en tête, les bonnes pratiques.

 

A. Faire un partner check avant le départ

Corde trop courte : attention danger !Après avoir choisi sa voie, le grimpeur vérifie que la longueur de corde est suffisante. En effet, si la corde n'est pas de longueur égale à 2 fois la longueur de la voie, elle sortira de l'appareil d'assurage avant le retour du grimpeur au sol impliquant une chute de celui.ci.

Pour éviter ce risque, il est conseillé de poser systématiquement sa corde sur un tapis de corde qui outre le fait de la protéger des salissures permet d'en attacher le bout. Ainsi, en cas de corde trop courte, le tapis se bloquera dans l'appareil d'assurage évitant au grimpeur une chute grave. Cette pratique à l'avantage sur le noeud simple au bout de la corde, de voir le tapis monter en cas d'oubli avant de tirer la corde pour la rappeler évitant ainsi des manoeuvres compliquées. 

Faire un partner check avant le départ.Il vérifie également qu’il n’a pas une trop grande différence de poids avec son assureur dont il devra tenir compte en cas de chute.

Avant le départ, assureur et grimpeur font une vérification mutuelle de l’équipement : le partner check.

 

 

 

 

 

 

 
 

B. Parer la chute avant le premier point

Parer la chute avant le premier point.La parade permet de limiter les conséquences d’une chute du grimpeur dans les premiers mètres d’escalade, avant qu’il ait mousquetonné le premier point d’assurage. Parer ne sert pas à retenir le grimpeur, mais permet d’éviter les conséquences d’une mauvaise chute : il s'agît de guider la chute pour que le grimpeur atterrisse correctement au bon endroit et ne bascule pas vers l'arrière. 

 

 

 

 

 

 

 

C. Gestuelle universelle pour bien utiliser un appareil d’assurage

Gestuelle universelle pour bien utiliser un appareil d’assurage.Cette position des mains est valable quel que soit l’appareil utilisé : tube, GRIGRI, REVERSO...
La main ne doit jamais lâcher la corde côté freinage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

D. Vigilance, anticipation et mobilité

 

En restant concentré sur le grimpeur, l’assureur peut voir les moments de tension.Un bon grimpeur ne se limite pas à savoir arrêter une chute : il sait dynamiser si nécessaire ou arrêter brusquement s'il s'agit d'éviter un autre grimpeur ou un obstacle (vire, sol, etc.). Le rôle de l’assureur ne se limite pas à donner du mou rapidement et au bon moment.

Au moment même de la chute, il est trop tard pour choisir si l'on va dynamiser et le faire. Il faut à tout moment envisager la chute et se tenir prêt à l'arrêter au mieux des intérêts du grimpeur et en fonction de la conjonction des éléments que l'on détient à ce moment précis (et non pas une minute ou deux plus tôt).

Seul en restant concentré sur le grimpeur, l'assureur peut voir les moments de tension qui nécessitent un maximum de réactivité (mousquetonnage, mouvement difficile ou aléatoire qui peut entraîner une chute, erreur de mousquetonnage du grimpeur, ect...) et ainsi adapter son assurage au plus près de l'action du grimpeur et l'avertir d'un problème le cas échéant. 

La mobilité est un très bon moyen d'accompagner les mouvements rapides du grimpeur. S'approcher de la paroi au moment du clippage. Revenir ensuite à la position initiale. Cette réserve de corde est disponible en urgence pour le clippage. Elle vient se rajouter naturellement lorsque vous avancez au mou que vous donnerez avec l'appareil d'assurage assurant ainsi le confort de clippage du grimpeur.

Il est indispensable également de ravaler le mou rapidement après le clippage (surtout dans les premières dégaines - risque de chute au sol) ou lorsque le grimpeur à qui l'on vient de donner du mou pour le clippage, ne parvenant finalement pas à clipper et lâche la corde pour se reposer ou s'y prendre autrement.

En résumé le grimpeur passe son temps, parfois à quelques secondes d'intervalle, à donner et reprendre le mou pour assurer la sécurité et le confort de clippage du grimpeur. C'est pour cela qu'il ne peut se permettre de discuter ou penser à autre chose.

 

 

Il faut parfois ravaler le mou.

 

Résultat de recherche d'images pour "attention"Attention à ne pas vous tenir trop loin de la paroi. Une chute intempestive du grimpeur vous projetterai alors violemment contre la paroi. Le réflexe inconscient serait alors de lâcher la corde du grimpeur pour mettre les mains afin de se protéger. L'impact est violent proportionnel à la distance et à la différence de poids grimpeur/assureur. 

Il est conseillé lorsqu'il est nécessaire de s'écarter, de le faire sur le côté en restant près de la paroi. L'impact en cas de chute est alors moins violent.

Il faut parfois ravaler le mou.

 

 

 E- Arrêter une chute 

En cas de chute, tenez fermement la corde côté freinage, tout en la tirant vers le bas. Quel que soit l’appareil utilisé, c’est le fait de serrer la corde côté freinage avec la main qui va augmenter le frottement de la corde dans l’appareil, permettant l'arrêt de la chute.

Entraînez vous à arrêter des chutes dans des situations différentes, ou faites vous former par un professionnel. Pour un assurage dynamique, faites un petit saut ou un pas en avant pour amortir la chute du grimpeur.

Voici les points essentiels à analyser (liste non exhaustive) :

  • hauteur de chute potentielle et violence de la chute (si le grimpeur est loin du dernier point d’assurage ou décalé de l’axe des points...),
  • risque de collision avec un obstacle lors de la chute et place disponible pour dynamiser,
  • problématique d’une chute longue en dévers, si le grimpeur a besoin de recoller au rocher pour continuer sa voie,
  • zone de réception pour l’assureur s’il dynamise : il sera projeté contre le mur et doit donc avoir une zone propre, ne pas être pieds nus, ne pas avoir de nœuds sur la corde...  
En cas de chute, tenez fermement la corde côté freinage, tout en la tirant vers le bas.
 

 

F. Communiquer après une chute et avant la descente

La communication doit permettre aux deux équipiers de ne pas être surpris par les gestes de l’autre, pour éviter toute erreur. Inutile de faire de longs discours, mieux vaut avoir convenu à l’avance des termes utilisés, par exemple "ok", "go", "prends moi", "départ"...

A- Le grimpeur repart après une chute

Communication après une chute.
 

B- Le grimpeur arrive au sommet de la voie, avec un ancrage qui s'ouvre permettant de passer la corde (pas de manip à faire)

Communication au sommet de la voie, avec un ancrage ouvrable.

C- Le grimpeur arrive au sommet de la voie avec un ancrage fermé (manip d'installation de la moulinette à faire).

Au moment de se suspendre sur la corde pour redescendre, le grimpeur est toujours longé à l’ancrage. Cela lui permet de vérifier que l’assureur est réellement prêt à supporter sa charge. Une fois tout vérifié, il enlève la longe pour la descente.

Communication au sommet de la voie, avec un ancrage fermé.
 

 

G. Faire descendre

Lorsque le grimpeur est prêt à descendre, après le signal convenu, il se laisse porter par la corde et n’a aucune manière de contrôler la descente. Toute la responsabilité de cette manœuvre revient à l’assureur, qui tient la vie du grimpeur entre ses mains.

La technique de descente avec le "GRIGRI" est différente de celle du "Reverso" (voir schéma ci-dessous) mais dans tous les cas, il faut fermement tenir la corde de freinage pour contrôler le défilement de la corde.

Faire descendre un grimpeur.

  

H - Repartir en tête dans la même voie après une chute.

Faire descendre.1- Le grimpeur est bloqué au niveau du dernier point (en raison de la chute, il se trouve en réalité 3 ou 4 pointes plus bas. Il remonte jusqu'au niveau du dernier point, se fait bloquer par son assureur pour se reposer. Après avoir prévenu son assureur, il repart tout simplement en tête.

2- Le grimpeur est descendu au sol mais veut repartir en bénéficiant des dégaines déjà clipées.

Le grimpeur ne doit pas se désencorder pour éviter les confusions. Il repart en moulinette en passant à côté des dégaines (sans les déclipper)  jusqu'au dernier point clippé puis recommence à grimper en tête après avoir prévenu l'assureur du changement (escalade en moulinette/escalade en tête).

Résultat de recherche d'images pour "attention"Cette manoeuvre comporte le risque de confusion avec l'escalade en moulinette (ex: s'encorder sur la corde qui passe dans les dégaines et les déclipper). Le plus sage lorsque l'on est retourné au sol est de tirer la corde et pour recommencer la voie du bas.

 

 

 

4- Assurage au GRIGRI les bons gestes 

Le terme appareil d’assurage à freinage assisté, utilisé pour désigner le GRIGRI, indique que celui-ci n’est pas autobloquant. En effet, vous pouvez remarquer que si vous faites défiler votre corde à faible vitesse dans l’appareil (notamment pour les faibles diamètres de corde), la corde n’est pas forcément bloquée et défile librement dans l’appareil. C’est en tenant le brin de freinage que vous amorcez la rotation de la came et donc le freinage de la corde.

Il est aussi important d’insister sur le fait que tout blocage de l’appareil, ou de la came, annule le freinage de la corde. C’est pourquoi il est impératif de ne pas tenir l’appareil à pleine main, de ne pas garder le pouce en permanence sur la came, de ne pas bloquer la came...

A - Donner du mou en tête

 

A.1- Position de la main de freinage 

  

Assurer au GRIGRI

Saisir la corde par-dessus (voir schéma ci-contre), la main dispose de sa puissance maximale, alors que si vous la saisissez par dessous, la corde risque de vous échapper.

 

 

 

A.2 - Le bon geste 

Résultat de recherche d'images pour "ravaler le mou moulinette au grigri"

 

 

A.3 - Les mauvais pratiques  Résultat de recherche d'images pour "attention"

Difficile d'en faire une liste exhaustive en mais voici quelques illustrations :

 

Je tiens mon GRIGRI à pleine main.Je tiens mon GRIGRI à pleine main. 

 

Je tiens le brin côté grimpeur.

Je donne du mou sans tenir le brin de freinage. 

 

Je place mal mon index.

 Je place mal mon index. 

 

 Je tiens le brin côté grimpeur.

 Je tiens seulement le brin côté grimpeur. 

 

 

  

 

B - Dynamiser une chute au grigri.

Soulignons qu’assurer dynamique ne signifie pas laisser constamment 3-4 m de mou au grimpeur : cela ne dynamise pas la chute. De plus, dans le cas où le grimpeur ne serait pas encore suffisamment haut, il risquerait une chute au sol. 

Pour dynamiser une chute, après avoir analysé le contexte (toit, vire, dalle), l'assureur doit avancer ou sauter au moment où la corde se tend pour retenir le grimpeur lors de sa chute (au moment où il met son poids sur la corde).

Pendant le court instant durant lequel la force qu'exerce l'assureur sur la corde pour la retenir diminue et cela allonge le temps de chute jusqu'à obtenir un point d'équilibre des forces. L'arrêt du grimpeur est ainsi plus progressif.

L'assureur doit être léger sur ses pieds et se tenir prêt à être happé vers la paroi. Il peut en outre, garder les jambes légèrement fléchies pour amortir l'impact.

Le choix du moment pour sauter est crucial et variable suivant la longueur de corde. En effet, si je le grimpeur n'est pas encore très haut, il vaut mieux sauter dès le commencement de la chute alors que s'il est très haut, il vaut mieux attendre une fraction de seconde (juste le moment où l'on sent que l'on va être happé). Cela semble très compliqué mais dans les faits, avec un peu d'attention, cela semble assez naturel.

Dans tous les cas, il est nécessaire d’être attentif et vigilant lorsque vous assurez, afin d’anticiper une chute potentielle. Rappelons qu’en cas de risque de chute au sol, ou sur une vire, on ne dynamisera pas le grimpeur. 

Pour mieux maîtriser l’assurage dynamique lors d’une chute, n’hésitez pas à vous entraîner. Pour vous entraîner, commencez par effectuer des chutes suffisamment hautes par rapport au sol (par exemple, en fin de longueur).

 

C- Descendre le grimpeur : 

Résultat de recherche d'images pour "descente moulinette au grigri"-  Ravaler toute la corde jusque sentir le poids du grimpeur dans son baudrier. 

-  Le prévenir que l’on va le descendre. 

-  Avant toute chose, et c'est primordial, saisir la corde de freinage en la laissant toute la descente au même niveau. C’est la corde qui doit glisser dans la main et non la main qui accompagne la corde.Résultat de recherche d'images pour "attention"

Si la poignée est débrayée alors que l'on ne tient pa la corde de freinage, le grimpeur chute immédiatement au sol.   

-  Débrayer la poignée du grigri doucement pour réguler la descente sans varier le rythme pour ne pas donner le mal de mer au grimpeur. 

-  A noter : les descentes rapides usent les cordes.

 

D - Ravaler le mou en moulinette

A- La technique des 5 temps :

Elle est adaptée à tous les appareils d'assurage pour l'escalade en moulinette uniquement car elle ne fonctionne pas dans les situations où il n’y a pas de tension dans la corde côté grimpeur.

Image associée

Résultat de recherche d'images pour "ravaler le mou moulinette au grigri"B- La technique du glissé :

Préconisée pour ravaler rapidement une grande quantité de mou ou lorsqu’il n’y a pas tension dans la corde côté grimpeur.

Elle consiste à faire glisser la main sur la corde pour qu'elle reprenne sa position de départ avant de ravaler à nouveau.

Résultat de recherche d'images pour "attention"Attention, la main côté freinage glisse le long de la corde, mais ne doit jamais lâcher la corde.

 

 

E - Assurer au grigri en grandes voies

Pour réaliser une longueur difficile, l’utilisation d’une corde à simple apporte confort et simplicité d’utilisation au grimpeur. Pour l’assureur, la possibilité d’utiliser le GRIGRI est également un gage de confort si le leader doit travailler certains mouvements. Une descente de quelques longueurs peut s’organiser sur rappels bloqués avec la corde à simple et une cordelette de rappel. Pour les longs enchaînements de rappel, les cordes à double ou jumelées sont plus efficaces.

Pendant l’ascension :

1. Assurage dynamique du premier

Assurage dynamique du premierEn grande voie, le mouvement qui permet de dynamiser est limité par le risque de heurter le relais. Une longe longue permet de donner à l’assureur une marge de déplacement.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Assurage du second2. Assurage du second

Le leader peut grimper léger avec un REVERSO, qui permet d’assurer le second confortablement.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Descente sur rappel bloqué

La corde à simple doit être installée avec une technique de blocage et une cordelette de rappel permettant la récupération. Elle permet la descente avec le GRIGRI ou le REVERSO (avec appareil ou nœud de contre-assurage).
La cordelette de rappel ne doit pas servir à la descente, son rôle est de permettre la récupération de la corde.

Exemples de blocage de la corde

 
Blocage de la corde 1.Risque de passage du nœud à travers le maillon, même si le blocage semble satisfaisant.
Cette technique ne permet pas la descente sur corde à simple.
 
 
Blocage de la corde 2.Blocage sur petit maillon avec contre-assurage.
Si le nœud traverse le maillon, la chute sera enrayée, mais la récupération de corde sera compliquée.
Installation du second rappel uniquement après récupération complète de la corde.
 
 
 
Blocage de la corde 3.Blocage avec nœud volumineux.
Installation du second rappel uniquement après récupération complète de la corde.

  

Blocage de la corde 4.Blocage sans nœud de jonction de corde, avec mousqueton à verrouillage automatique.

Installation du second rappel sans faire défiler la corde dans le maillon.

Sur maillon large, risque de mauvais positionnement du mousqueton et/ou de blocage des cordes.

 

 

 

 

 

 

Attention :

  • Les solutions de blocage sont encombrantes, attention au coincement de corde : si la corde à simple se coince hors de portée, la cordelette ne permet pas de s’assurer pour la récupération.
  • La différence de diamètre entre les brins de corde peut imposer un nœud de pêcheur double à la place du nœud de jonction classique.
  • Le mousqueton de blocage peut chuter lors de la récupération. Ce mousqueton doit être inspecté avant toute autre utilisation.

 

F- Les mauvais comportements     

                                                                                 
Vidéo - Le plus mauvais assureur du mondeDiscuter, penser à autre chose, ne pas regarder le grimpeur, lire ses messages sur son portable, lâcher la corde de freinage, etc, autant de comportements qui nous sont malheureusement familiers.

La photo ci contre, n'est pas aussi caricaturale que cela malheureusement. Aussi assurons nous de ne pas être celui ou celle discute ou pense à la voie qu'il réalisera après ....    

L'assureur qui est aussi un grimpeur doit prendre ses responsabilités en assurant comme il voudrait être assuré lui même.

Il est déjà suffisamment difficile d'être un bon assureur compte tenu de tous les paramètres non maîtrisés alors il nous appartient de mettre toutes les chances de notre côté pour éviter l'accident que l'on se reprochera toute sa vie.

                   

G - Problématique et risques principaux (à considérer particulièrement)        

- Le GRIGRI est déconnecté et reconnecté à chaque installation de corde et à chaque longueur d'escalade. Le grand nombre de manipulations dans la journée augmente considérablement le risque d'erreur.

- Lorsque la corde est tendue, le mousqueton et l'appareil sont maintenus par la tension mais lorsque la corde est détendue, l'appareil et le mousqueton sont libres de bouger et de prendre de mauvaises positionsExemples de sollicitations dangereuses des mousquetons

- En cas d'ouverture ou de rupture de ce mousqueton, la chute de l'utilisateur est inévitable.                                                                                                                           

- Mettre le grigri au plus près du grimpeur pour éviter de le mettre à l’envers.                             

- Vérifier en permanence la position du mousqueton 

- Porter des vêtements qui laissent le pontet et le système d’assurage visibles


- Utiliser un mousqueton à baïonnette peut limiter les problèmes de mise en porte à faux mais attention : 

   Résultat de recherche d'images pour "attention"Enclencher la baïonnette dans l'anneau du pontet du baudrier mais attention à ne pas oublier et surveiller régulièrement la fermeture de la vis.

 

 

5 - Assureur de fortune

En grandes voies, il peut arriver de perdre son appareil d'assurage. Pas de panique ! Il est possible en dernier recours, d'assurer un premier de cordée en simple, un second depuis le relais et même de descendre sur un noeud de demi cabestan.

Résultat de recherche d'images pour "noeud demi cabestan escalade"

 

 

Le site officiel des techniques d'escalade PETZL

 

 

Il n’y a pas de bon grimpeur sans bon assureur, et un bon assureur est capable de faire bien plus que vous retenir quand vous tombez. C’est en substance ce qui motive Petzl avec la campagne #belaybetter, qui compile un paquet de bons conseils pour s’apercevoir des subtilités de l’assurage et apprendre à mieux les maitriser.

C’est la relation de confiance entre le grimpeur et son assureur qu’on va explorer, un message structuré autour de trois vidéos où des grimpeurs pros développent un thème particulier, qui est ensuite approfondi à l’aide des fameux conseils techniques Petzl pour décortiquer certains points clés dans le détail.

Le site officiel dédié aux techniques d’assurage 

En tête, Chris Sharma himself quitte son rôle de grimpeur perfomant et se met dans la peau de l’assureur, manière de montrer clairement que tous les grimpeurs sont, à un moment ou à un autre, des assureurs, et que personne ne devrait prendre cette fonction à la légère. Ses conseils vont des plus basiques comme le fait de toujours tenir la corde, aux plus fins comme le bon moment pour dynamiser l’arrêt de la chute. C’est lui qui prononce cette petite phrase clé: « ma vie est dans les mains de mon assureur donc c’est quelque chose que je prends plutôt au sérieux ».

Dans la seconde vidéo Jorg Verhoeven va encore un peu plus loin et montre comment l’assureur peut, ou doit, accompagner la progression du grimpeur dans la voie,comment anticiper les gestes du grimpeur pour réagir rapidement et efficacement à chaque situation.

Le troisième thème sera décrypté par Julia Chanourdie dans une vidéo à paraître, qui reviendra sur le partner check soit l’un des moyens les plus simples et les plus efficaces pour éviter une grande partie des accidents en escalade.

Au delà de ces mots et gestes en vidéos, les conseils techniques correspondant à chaque thème sont disponibles sur la page, on ne peut que recommander de les explorer. Certains sont très simples mais ont le mérite de rappeler les bases qu’on oublie à force d’habitude, d’autres sont plus avancés et permettent de découvrir ou re-découvrir des subtilités dans la gestuelle, la parade, le placement ou même les énergies et forces de choc en jeu lors des chutes.